THÉÂTRE  DE  MARIONNETTES
 
GNAFRON. - C'est assez, je me rends.


GUIGNOL. - Paix ! Paix ! Vous avez gagné.


GENDARME. - Vous vous rendez ?


GNAFRON. - Oui, oui, on se rend !


DULOGIS. - Et vous allez payer ce que vous me devez ?


GUIGNOL. - Pour ça, il ne faut pas rêver...

 

GENDARME. - Peut-être que quelques coups de bâton...


DULOGIS. - Pour sûr, ça ne coûte rien d'essayer...
(
Le Gendarme et Dulogis frappent Guignol et Gnafron.)


GUIGNOL et GNAFRON. - Pitié ! Pitié !

DULOGIS. - Vous savez quoi, tous les deux ?


GUIGNOL et GNAFRON. - Non !

DULOGIS. - Vous ne me devez plus rien et je vous engage pour trois-mille euros par mois

GUIGNOL et GNAFRON. - Super ! et qu'est-ce que nous devrons faire ?

DULOGIS. - Recevoir des coups de bâton ! Ça me tient en forme !
(Dulogis et le Gendarme battent Guignol et Gnafron qui se sauvent, et les poursuivent.)

 

SCÈNE VI

GUIGNOL, puis DULOGIS, LE GENDARME et GNAFRON

 

GUIGNOL, au public. - Bonjour Messieurs Dames, Bonjour, les enfants. Le spectacle vous a plu ? Super ! Je vais vous demander un petit service. Vous êtes d'accord ? Bien, aidez-moi à appeler ce cher monsieur Dulogis. Allez, avec moi : Dulogis ! Dulogis ! Dulogis ! Dulogis ! Dulogis ! Dulogis ! Dulogis !

DULOGIE, arrivant avec le Gendarme. - Qu'y a t-il, Guignol ?

 

GUIGNOL. - Mon ami Gnafron et moi-même avons quelque chose à vous dire... (Guignol prend un bâton, Gnafron arrive avec le sien et ils bastonnent le Gendarme et Dulogis.)

 

RIDEAU
 


 

     Le texte d'origine était basé sur le langage et les expressions typiquement lyonnaises, sans réellement faire avancer l’action. Pas de coups de bâton, des situations plus décrites par les personnages que véritablement jouées, un long déménagement... il s'agissait donc d'une pièce à lire, pas à représenter.

     Ceci est donc ma version, le texte d'origine est consultable sur :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5821148z.r=guignol.langFR
 



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